Sainte Césarie, vierge (529)

Née sur le territoire de Chalon-sur-Saône, comme son frère Césaire d’Arles, Césarie fut formée à la vie monastique dans un cloître à...
Née sur le territoire de Chalon-sur-Saône, comme son frère Césaire d’Arles, Césarie fut formée à la vie monastique dans un cloître de Marseille. Césaire, élevé sur le siège d’Arles, fut l’un des premiers à écrire une règle de vie pour les vierges consacrées à Dieu. Il voulut former le lieu où elle serait appliquée. L’entreprise rencontrait des difficultés : le premier monastère fut détruit dans les luttes entre Francs et Bourguignons. Sans perdre courage, Césaire reprit les travaux et réussit à construire une église, un cloître, des cellules. Il fit venir de Marseille sa sœur pour gouverner la communauté. Des vierges, en grand nombre, vinrent se ranger sous la conduite de Césarie ; elles consacraient leur vie à la prière, à la pénitence, au travail ; leurs meilleurs moments se passaient à célébrer la gloire de Dieu dans les psaumes, les hymnes et les cantiques, puis à copier les Livres saints. Césarie gouverna pendant peu d’années la communauté de Saint-Jean-d’Aliscamps. Elle mourut en 529. La gloire de sa sainteté lui survécut ; de son monastère sont sorties des familles de vierges formées sous sa règle ; une des plus célèbres fut celle de sainte Radegonde à Poitiers. •
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