Darmanin au pays de la mosquée taguée

Les murs de la mosquée Avicenne de Rennes, aussi présentée comme un « centre culturel », ont été couverts d’inscriptions dans la nuit de samedi 10...
De notre correspondant au Québec. On nous a présenté l’affaire sous le couvert d’un simple fait divers et pourtant il s’agit de bien plus que cela.
La semaine dernière, un homme de 47 de Montréal était reconnu coupable par la juge Josée Bélanger de menaces de mort envers ses quatre filles ainsi que de gestes de violence. Ce genre d’histoire sordide n’est pas unique, mais ce qui retient l’attention, c’est que le père en question n’agissait pas ainsi à cause de problèmes de drogue ou d’alcool, ou encore à cause de troubles mentaux, mais bien en vertu de sa religion, l’Islam.
Arrivé en 2016 d’Algérie, le père qui avait visiblement une vision particulière de l’intégration à la société hôte, avait menacé ses filles de mort si elles s’habillaient « comme des Québécoises. » Durant les deux années suivantes, elles furent battues lorsqu’elles retiraient leur voile ou adressaient la parole à des garçons.
La situation aurait perduré sans que personne ne parle, comme c’est le cas dans de nombreuses familles musulmanes, mais l’intervention d’un éducateur qui alerta la protection de la jeunesse permit de mettre fin au calvaire des petites forcées de porter l’hidjab.
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