Vendredi saint

« Mon Père, si c’est possible, que ce calice s’éloigne de moi ; pourtant, que votre volonté se fasse et non la mienne. » Ses...
Si vous lisez attentivement l’Evangile, vous verrez que les souffrances de Jésus ont été disposées de telle sorte que tous les membres de son corps sacré fussent atteints, que toutes les fibres de son cœur fussent déchirées par l’ingratitude de la foule, l’abandon des siens, les douleurs de sa mère ; que sa sainte âme dût subir toutes les avanies et toutes les humiliations dont un homme puisse être accablé. Mais le Christ a tout accepté. Il a bu le calice jusqu’à la lie, il a réalisé jusqu’au dernier iota, c’est-à-dire jusqu’au moindre détail, tout ce qui était prédit de lui. Aussi, quand tout est accompli, qu’il a épuisé le fond de toutes les douleurs et de toutes les humiliations, peut-il proférer son Consummatum est. Oui, « tout est consommé » ; il n’a plus qu’à remettre son âme à son Père : Et inclinato capite, tradidit spiritum. •
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