Pépin la bulle !

Il boit pas, il fume pas (sauf le cigare) mais il cause, il cause… Lui qu’est complètement cuit et qui se prends...
Dans une interview à « L’Orient-Le Jour », E. Macron rejoue la comédie de ses deux visites consécutives au Pays du Cèdre au lendemain de l’explosion du Port de Beyrouth le 4 août 2020 à Beyrouth: « Je ne me résignerai jamais. Je ne laisserai pas le Liban s’effondrer, encore moins disparaître(…) Je le redis aujourd’hui avec force : justice doit être rendue », a-t-il déclaré, portant l’art du cynisme à son comble : « En même temps », la France considère le Hezbollah comme un interlocuteur « normal » et elle promet la Justice, « en même temps » elle vilipende la classe politique libanaise et elle caresse le Premier ministre Mikati dans le sens du poil, « en même temps » elle conseille au Liban de rétablir des « relations denses » avec l’Arabie saoudite et les autres monarchies du Golfe, sans lesquelles le pays du Cèdre « ne connaîtra ni prospérité ni croissance » et elle fait les yeux doux à l’Iran. Évoquant les tensions avec Israël, Macron a mis en garde le Liban qui « ne survivrait pas à un nouveau conflit à la frontière sud, qui serait bien plus meurtrier, bien plus destructeur que celui de 2006. Aucun acteur libanais n’y a intérêt » a-t-il lancé à l’adresse du Hezbollah qu’il considère donc comme un acteur politique libanais à part entière en dépit de ses armes et activités illégales. « En même temps », le 4 août s’inscrira sans doute au bas de la liste des actes terroristes directs ou indirects menés par le Hezb en toute impunité : le Drakkar, l’ambassadeur Delamare, les prises d’otages, Hariri, les attentats innombrables….